Les faits
La veille du 8 juin, l’armée secrète, pensant l’heure de la Libération arrivée, occupe la ville et installe son PC à la poste, aujourd’hui librairie La Carline, au bas du boulevard des Cordeliers (devenu depuis le boulevard des Martyrs de la Résistance).
À partir de ce moment, les faits vont s’enchainer de manière dramatique, de la mort du Jeune Raymond Riboulet, fils du capitaine de gendarmerie à Forcalquier, au massacre de 11 résistants à l’ombre de la Cathédrale Notre-Dame-du-Bourguet.
S’il est difficile d’établir avec certitude le déroulé de cette journée tragique, 3 protagonistes nous livrent leurs témoignages.
1) Le sous-préfet BELLION
Le 10 septembre 1944, le conseil municipal décide de rebaptiser le boulevard des Cordeliers, boulevard des Martyrs de la Résistance. Le 8 juin 1947 est inaugurée une plaque en leur mémoire.
Chaque année, une cérémonie s’y déroule. Les enfants des écoles sont invités à venir se recueillir et à chanter La Marseillaise et Le chant des Partisans.
Ce devoir de mémoire permet de transmettre aux jeunes générations le prix de la Liberté.